Si les gens acceptent de vivre en campagne, c'est pour habiter dans des pavillons, ou des fermettes rénovées, mais pas de vieilles maisons de bourg qui ne correspondent plus à la demande.
Si on dépeuple les villes pour repeupler les campagnes, alors ces campagnes seront peuplées d'urbains qui voudront y vivre comme des urbains, et in fine, les campagnes ne seront plus vraiment les campagnes.
Quant aux villes, il n'y a pas de recette miracle. On ne fera pas de routes et de trottoirs autrement qu'avec du bitume qui diffuse la chaleur en plein été. Si on refuse l'étalement urbain, il faudra que les immeubles gagnent en hauteur, donc qu'on accroisse la densité de population, avec tous les inconvénients que cela génère. Et on ne va pas refaire l'aménagement de nos centres-villes pour y planter quelques rangées d'arbres, ce n'est pas possible, ni financièrement, ni techniquement.