Les incohérences de notre système d'assurance-maladie
Les incohérences de notre système d'assurance-maladie
Notre système d'assurance-maladie se caractérise par une multitude de caisses.
S'agissant des caisses primaires, il y a le régime général (la CPAM) regroupant une majorité de Français. Il y a aussi de multiples régimes primaires spéciaux s'appliquant à certaines catégories socio-professionnelles (par exemple, le RSI pour les commerçants, la MSA pour les agriculteurs, la MCEN pour les employés de notaires, les mutuelles pour étudiants, etc.). Pourtant, les garanties offertes par ces différentes caisses primaires sont assez similaires, avec des taux de remboursements généralement très proches d'une caisse à l'autre.
A ces caisses primaires, s'ajoute un nombre encore plus grand de caisses complémentaires. Là encore, chacun est assujetti selon sa situation professionnelle. Par exemple, un salarié est assujetti à la caisse complémentaire choisie par leur employeur. Concernant les garanties offertes par ces différentes caisses complémentaires, il y a là un peu plus de différences, qui dépendent notamment des contrats choisis par les employeurs, mais pas énormes non plus.
Il en résulte une assez grande complexité administrative, notamment pour les assujettis qui changent de situation professionnelle. Le salarié qui part en retraite, le salarié qui devient commerçant ou artisan, l'étudiant qui entre dans la vie active, etc., sont très souvent confrontés à un parcours du combattant administratif, et il peut arriver que certains soient privés de toute couverture médicale, au moins pendant quelques mois. Le salarié qui change d'employeur restera probablement affilié à la CPAM, mais risque de rencontrer des difficultés administratives pour son changement de mutuelle.
Quel est l'intérêt de toute cette complexité, sachant qu'au final, toutes les caisses offrent plus ou moins la même protection (notamment les caisses primaires) ? Et à quoi instituer autant de caisses différentes si on n'offre même pas à chaque Français la liberté de choix ?
Ce système est bâtard. Il présente l'inconvénient engendré par l'existence d'une multitude de caisses (la complexité administrative) sans pour autant en apporter l'avantage (la liberté de choix pour chaque Français).
Si on veut aboutir à une certaine cohérence, il faut faire un choix entre les deux possibilités suivantes :
1°- Soit on veut que tous les Français soient également couverts, quels que soient leurs revenus, quelle que soit leur situation professionnelle : et alors il faut faire un régime unique, financé par l'impôt, auquel tous les Français seraient soumis, quelle que soit leur situation professionnelle. Pas de liberté, mais pas de tracasseries administratives, et une égalité absolue.
2°- Soit on est attaché à préserver l'existence d'un grand nombre de régimes. Mais dans ce cas, on libéralise le système, on offre aux Français une liberté de choix, chaque Français peut adhérer à la caisse primaire et à la caisse complémentaire de son choix, et cotise lui-même (sans impliquer son employeur) à son système d'assurance-maladie.
Alors je ne cherche même pas à trancher entre l'une ou l'autre de ces alternatives. Je constate simplement que notre système est bâtard, qu'il fonctionne mal, et que l'une comme l'autre de ces alternatives offrirait un meilleur fonctionnement. Qu'en pensez-vous ?
S'agissant des caisses primaires, il y a le régime général (la CPAM) regroupant une majorité de Français. Il y a aussi de multiples régimes primaires spéciaux s'appliquant à certaines catégories socio-professionnelles (par exemple, le RSI pour les commerçants, la MSA pour les agriculteurs, la MCEN pour les employés de notaires, les mutuelles pour étudiants, etc.). Pourtant, les garanties offertes par ces différentes caisses primaires sont assez similaires, avec des taux de remboursements généralement très proches d'une caisse à l'autre.
A ces caisses primaires, s'ajoute un nombre encore plus grand de caisses complémentaires. Là encore, chacun est assujetti selon sa situation professionnelle. Par exemple, un salarié est assujetti à la caisse complémentaire choisie par leur employeur. Concernant les garanties offertes par ces différentes caisses complémentaires, il y a là un peu plus de différences, qui dépendent notamment des contrats choisis par les employeurs, mais pas énormes non plus.
Il en résulte une assez grande complexité administrative, notamment pour les assujettis qui changent de situation professionnelle. Le salarié qui part en retraite, le salarié qui devient commerçant ou artisan, l'étudiant qui entre dans la vie active, etc., sont très souvent confrontés à un parcours du combattant administratif, et il peut arriver que certains soient privés de toute couverture médicale, au moins pendant quelques mois. Le salarié qui change d'employeur restera probablement affilié à la CPAM, mais risque de rencontrer des difficultés administratives pour son changement de mutuelle.
Quel est l'intérêt de toute cette complexité, sachant qu'au final, toutes les caisses offrent plus ou moins la même protection (notamment les caisses primaires) ? Et à quoi instituer autant de caisses différentes si on n'offre même pas à chaque Français la liberté de choix ?
Ce système est bâtard. Il présente l'inconvénient engendré par l'existence d'une multitude de caisses (la complexité administrative) sans pour autant en apporter l'avantage (la liberté de choix pour chaque Français).
Si on veut aboutir à une certaine cohérence, il faut faire un choix entre les deux possibilités suivantes :
1°- Soit on veut que tous les Français soient également couverts, quels que soient leurs revenus, quelle que soit leur situation professionnelle : et alors il faut faire un régime unique, financé par l'impôt, auquel tous les Français seraient soumis, quelle que soit leur situation professionnelle. Pas de liberté, mais pas de tracasseries administratives, et une égalité absolue.
2°- Soit on est attaché à préserver l'existence d'un grand nombre de régimes. Mais dans ce cas, on libéralise le système, on offre aux Français une liberté de choix, chaque Français peut adhérer à la caisse primaire et à la caisse complémentaire de son choix, et cotise lui-même (sans impliquer son employeur) à son système d'assurance-maladie.
Alors je ne cherche même pas à trancher entre l'une ou l'autre de ces alternatives. Je constate simplement que notre système est bâtard, qu'il fonctionne mal, et que l'une comme l'autre de ces alternatives offrirait un meilleur fonctionnement. Qu'en pensez-vous ?
Re: Les incohérences de notre système d'assurance-maladie
En France, Johanno, c'est tout simple, on n'aime pas simplifier ........
- Nombrilist
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Re: Les incohérences de notre système d'assurance-maladie
Je prends l'option 1.
- Narbonne
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Re: Les incohérences de notre système d'assurance-maladie
Option 1
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
- mordred
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Re: Les incohérences de notre système d'assurance-maladie
Toute l'Administration est à raser et à reconstruire. Avec 1.500.000 fonctionnaires en moins !
Fonctionnaire durant deux étés dans ma jeunesse, j'allais faire les courses des filles du bureau à Prisunic ! On en a gaspillé de l'argent dans cee pays ! Et on en gaspille encore !
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"La mer était très forte. Je pense qu'il était bien trop vieux pour aller à la pêche aux maquereaux".
Feu Dédé la fleur; bien souffrant (Ouessant) et Yann Tiersen (mondialement connu).
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- omega95
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Re: Les incohérences de notre système d'assurance-maladie
A la fonction publique ils ont du boulot pour 4 !!!
Heureusement, ils sont 8 pour le faire !!!!
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Ne mens pas, ne voles pas, ne triches pas, les gouvernements n'aiment pas la concurrence
> Les dormeurs doivent se réveiller ! >L'Etat ne veut pas notre bien, il veut nos biens !
NOUS CITOYENS / Pour les votes Blancs !
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- Jeff Van Planet
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Re: Les incohérences de notre système d'assurance-maladie
Bonjour,
Avant de donner mon avis je vais apporter l'explication du pourquoi du comment de toutes ces caisses gérées par le publique. C'est très simple en 1945 on n'a pas inventé l'assurance maladie, on n'a pas inventé la SS mais on a nationalisé les assurances maladies existantes, du coup on s'est retrouvé avec pleins de caisses différentes qui faisaient toutes la même chose.
Maintenant concernant tes deux choix, je trouve cohérent de se poser la question, parce que franchement à quoi sert un système privé nationalisé?
Personnellement je pense que cette multitude de caisses n'a aucuns sens. Si on souhaite les garder, et si on souhaite les garder toutes publiques, pourquoi pas, je n'ai pas l'habitude de regarder les choses au travers d'un filtre idéologique, mais on peut les garder publiques mais laisser le choix au peuple de la quelle il choisira pour les pousser à s'améliorer.
Avant de donner mon avis je vais apporter l'explication du pourquoi du comment de toutes ces caisses gérées par le publique. C'est très simple en 1945 on n'a pas inventé l'assurance maladie, on n'a pas inventé la SS mais on a nationalisé les assurances maladies existantes, du coup on s'est retrouvé avec pleins de caisses différentes qui faisaient toutes la même chose.
Maintenant concernant tes deux choix, je trouve cohérent de se poser la question, parce que franchement à quoi sert un système privé nationalisé?
Personnellement je pense que cette multitude de caisses n'a aucuns sens. Si on souhaite les garder, et si on souhaite les garder toutes publiques, pourquoi pas, je n'ai pas l'habitude de regarder les choses au travers d'un filtre idéologique, mais on peut les garder publiques mais laisser le choix au peuple de la quelle il choisira pour les pousser à s'améliorer.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
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Re: Les incohérences de notre système d'assurance-maladie
Oui, la question posée par Johanono est très bonne. Plusieurs caisses ne se justifient pas. Maintenant, bon courage pour tout fusionner. Et puis de toute façon, la nationalisation, à l'heure actuelle, c'est caca.
Re: Les incohérences de notre système d'assurance-maladie
Il y a quelques temps, printemps 2015, j'avais entendu que fusionner ces caisses permettrait de faire environ six milliards d'économies ! Le déficit est d'environ 7-8 milliards !
"Ils ne se révolteront que lorsqu’ils seront devenus conscients et ils ne pourront devenir conscients qu’après s’être révoltés" - George Orwell, «1984»
- Jeff Van Planet
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Re: Les incohérences de notre système d'assurance-maladie
Quand j'ai parlé de nationalisation, je parlais de ce qui s'est fait en 1945: on n'a pas créé la sécu mais nationalisé toutes ces caisses.Nombrilist » 28 Avr 2016, 18:20:38 a écrit :Oui, la question posée par Johanono est très bonne. Plusieurs caisses ne se justifient pas. Maintenant, bon courage pour tout fusionner. Et puis de toute façon, la nationalisation, à l'heure actuelle, c'est caca.
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je sais, mais comme l'a très bien dit nombrilist: "bon courage pour tout fusionner"Caberlin » 28 Avr 2016, 18:37:13 a écrit :Il y a quelques temps, printemps 2015, j'avais entendu que fusionner ces caisses permettrait de faire environ six milliards d'économies ! Le déficit est d'environ 7-8 milliards !
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
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Re: Les incohérences de notre système d'assurance-maladie
Tout d'abord, merci de donner un peu de hauteur et de perspective à ce débat. Cela va nous changer des deux anti-fonx de service qui t'ont précédé...Jeff Van Planet » Jeu 28 Avr 2016 - 18:09 a écrit :Bonjour,
Avant de donner mon avis je vais apporter l'explication du pourquoi du comment de toutes ces caisses gérées par le publique. C'est très simple en 1945 on n'a pas inventé l'assurance maladie, on n'a pas inventé la SS mais on a nationalisé les assurances maladies existantes, du coup on s'est retrouvé avec pleins de caisses différentes qui faisaient toutes la même chose.
Maintenant concernant tes deux choix, je trouve cohérent de se poser la question, parce que franchement à quoi sert un système privé nationalisé?
Personnellement je pense que cette multitude de caisses n'a aucuns sens. Si on souhaite les garder, et si on souhaite les garder toutes publiques, pourquoi pas, je n'ai pas l'habitude de regarder les choses au travers d'un filtre idéologique, mais on peut les garder publiques mais laisser le choix au peuple de la quelle il choisira pour les pousser à s'améliorer.
Il me semble un peu abusif de dire que les caisses d'assurance-maladie ont été "nationalisées" en 1945. En effet, et sauf erreur de ma part, les caisses existantes (CPAM, RSI, MSA, etc.) sont des organismes de droit privé, avec prérogatives de puissance publique. Bien sûr, l'Etat n'est jamais très loin, mais ce n'est pas lui qui gère directement ces caisses.
Les lois de 1945 ont consisté à instituer une forme de régime général pour les salariés qui, jusqu'alors, étaient peu protégés, voire pas du tout. En revanche, les travailleurs déjà couverts par des systèmes pré-existants ont conservé leurs particularismes. L'unification était donc très limitée.
Quant au RSI, il n'a été créé que très récemment. Là encore, il s'agit d'un organisme de droit privé avec prérogatives de puissance publique.
L'idée d'un régime vraiment général et unifié, d'inspiration "beveridgienne" me plait assez bien. Mais je crains également que toute tentative d'unification ne se heurte à des résistances catégorielles, avec des syndicats qui sauront attiser la colère de leurs adhérents afin de préserver leur importance. Il y aura forcément de membres ou représentants de telle ou telle profession qui refuseront d'intégrer le régime unifié, sous des motifs divers et variés.Nombrilist » Jeu 28 Avr 2016 - 18:20 a écrit :Oui, la question posée par Johanono est très bonne. Plusieurs caisses ne se justifient pas. Maintenant, bon courage pour tout fusionner. Et puis de toute façon, la nationalisation, à l'heure actuelle, c'est caca.
Je pense donc que, si on veut rendre une certaine cohérence au système, ça passera par une libéralisation : permettre aux Français d'adhérer à la caisse de leur choix, indépendamment de leur appartenance à telle ou telle catégorie socio-professionnelle.
- Nombrilist
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Re: Les incohérences de notre système d'assurance-maladie
Et donc une accentuation de la financiarisation de l'économie. Ce n'est pas souhaitable.
Re: Les incohérences de notre système d'assurance-maladie
Pas forcément. Tout dépend des modalités exactes de cette évolution. On pourrait imaginer, par exemple, de n'autoriser que des organismes à but non lucratif (type mutuelles).
- Baltorupec
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Re: Les incohérences de notre système d'assurance-maladie
Baltorupec » Jeu 28 Avr 2016 - 21:18 a écrit :Ma formulation est assez maladroite et peut porter à confusion.
La mauvaise séparation des pouvoirs impliquent que l'état a deux intérêts contraires : assurer le remboursement possible pour avoir une population la mieux soignée et assurer une rentabilité financière.
En plus de ces deux intérêts contraires, la sécurité sociale (l'état) assure deux missions : rembourser les soins en eux-même et permettre aux malades de vivre (congés maladie).
Toute cette confusion des genres ne peut que pousser à une mauvaise gestion du système de santé.
Notre civilisation s'est construire sur l'esprit de doute mais aussi de contradiction. Ainsi l'église catholique malgré les nombreuses choses que je peux lui reprocher a adopté cet esprit, jusque pour les procès en canonisation, avec une personne pour défendant la sainteté du possible saint, un "avocat du diable" qui au contraire tentait de démontrer que la personne était mauvaise et ne méritait pas d'être considéré comme un saint, avec un troisième parti, neutre et tranchant.
Je souhaite que l'état central soit ce troisième parti, neutre et arbitre. Il ne peut être neutre si il est à la fois parti et arbitre.
Je préférerais que l'état tranche entre des mutuelles qui chercheront à assurer leur rentabilité et des associations de consommateurs qui plaideront pour plus de protection, qu'il tranche aussi entre des assureurs pour les employeurs qui plaideront pour moins couvrir les arrêts maladies et des syndicats qui plaideront pour les couvrir plus.
Au passage, je vais copier-coller cela sur ton autre sujet, car il me semble que mon avis le concerne aussi.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin
Re: Les incohérences de notre système d'assurance-maladie
Les médecins comme les patients sont motivés par leurs intérêts personnels respectifs. Les plus profiteurs vivent sur le dos de la collectivité, et ce n'est pas normal.
Bien sûr, il y a une contradiction entre la volonté d'assurer la meilleure protection possible pour la population et le souci d'assurer une rentabilité financière. Il y a un choix à faire entre ces deux aspirations opposées, et il appartient à l’État, garant de l'intérêt général, de le faire.
C'est pourquoi je trouve tout à fait pertinent que ce soit l'Etat qui gère l'assurance-maladie (soit par le biais d'un système unifié, soit en intervenant dans la gestion de la CPAM). En tout cas, je pense que les "partenaires sociaux" qui ne représentent qu'eux-mêmes n'ont aucune légitimité pour cela.
Bien sûr, il y a une contradiction entre la volonté d'assurer la meilleure protection possible pour la population et le souci d'assurer une rentabilité financière. Il y a un choix à faire entre ces deux aspirations opposées, et il appartient à l’État, garant de l'intérêt général, de le faire.
C'est pourquoi je trouve tout à fait pertinent que ce soit l'Etat qui gère l'assurance-maladie (soit par le biais d'un système unifié, soit en intervenant dans la gestion de la CPAM). En tout cas, je pense que les "partenaires sociaux" qui ne représentent qu'eux-mêmes n'ont aucune légitimité pour cela.
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