[/align]GALERE DES TRANSPORTS - Le boulevard périphérique parisien est l’axe le plus emprunté d’Europe mais aussi l’un des plus embouteillés. Un axe particulièrement sensible, toujours difficile pendant les heures de pointe, où une simple voiture en panne peut provoquer plusieurs dizaines de kilomètres d’embouteillages. Et en 2015, ça ne s'est pas amélioré. Le point.
Automobilistes franciliens, vous pensiez avoir touché le fond ? Et bien non, l’état du trafic en 2016 est encore pire. Les conditions étaient pourtant bonnes, la météo clémente et sans grands programmes de rénovation des chaussées. Mais l’étude de V-Traffic, premier fournisseur d’information trafic français est formelle : les embouteillages oint augmenté de près de 10% en heure de pointe sur le périphérique en Ile-de-France. Le point.
► Davantage d’embouteillages. L’année 2014 avait pourtant laissé quelques espoirs : les kilomètres d’embouteillages avaient baissé de 9, 6%. Mais l’embellie ne s’est pas reconfirmée en 2015, où les difficultés sont reparties à la hausse. Entre 2014 et 2015, le nombre de kilomètres d’embouteillages, durant les heures de pointe, a augmenté de 9,3 %. La semaine post-attentats de novembre enregistre le plus grand nombre de kilomètres d’embouteillages avec + 69 % comparé à la moyenne annuelle. Au total, depuis 2010, ce sont + 22 % de difficultés observées sur le réseau francilien. L’année 2014 avait en fait été moins difficile grâce à la fin de nombreux grands chantiers. (...)
► La porte de Bercy, point noir du périphérique. Aux pics horaires2, le boulevard périphérique est saturé à 56 %, équivalant à 20 kilomètres d’embouteillages sur les 35 kilomètres que composent la rocade parisienne. Le sud du périphérique parisien est la partie la plus difficile, avec une largeur minimale pouvant atteindre 35 mètres, soit 2 voies, et l’absence totale de bandes d'arrêt d’urgence, où se déverse l’A6, l'A4 et la N118.
En 2015, les automobilistes perdent encore plus de temps sur le périph’ : comment ça se fait ?
D'après l'étude, la première raison de cette accumulation de difficultés vers la porte de Bercy est due au remodelage l’échangeur du 13e arrondissement (Quai d’Ivry). Véritable chantier sur plusieurs années, ces travaux ont nécessité la création d’une chicane limitée à 50 km/h. Dans le sens porte d’Orléans vers porte de Bercy, l'évolution du trafic entre 2014 et 2015 a été de +58 % le matin et +10 % le soir.
La porte de Bercy, point de départ de l’A4, est également tributaire de cette forte fréquentation quotidienne et voit son état empirer d’année en année. Son aménagement vieillissant n’a pas été rénové depuis une décennie. Entre porte d’Orléans et porte de Choisy, le long passage à deux voies ne fait qu’ajouter des difficultés, note V-Traffic.
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