En effet. Mais les partis politiques dominants en France ont une responsabilité dans cette situation, car ils acceptent de rester pieds et poings liés aux traités européens.Athos » Ven 12 Aoû 2016 - 11:47 a écrit :En mettant de côté les "programmes", est-ce que vous pensez franchement qu'un Président de la République française a encore son mot à dire face à l'Europe de Bruxelles ? Moi, non.
Nous sommes dirigés en fait par le Big Brother européen qui nous impose jusqu'à la longueur de nos courgettes !
C'est toujours le même problème avec les baisses d'impôts : comment les financer ? J'attends de ceux qui promettent des baisses d'impôts qu'ils nous disent, non pas quels impôts baisseront (car c'est relativement facile de faire des choix) mais qu'ils nous disent par quelles économies ils font financer ces baisses d'impôts.Hector » Ven 12 Aoû 2016 - 10:22 a écrit :En effet, personne n'est d'accord avec le programme de LR qui sera la base de celui de Sarkozy pour la primaire, mais quand on regarde les programmes de Fillon, Lemaire ou Juppé les différences sont petites.wesker » 12 Aoû 2016, 09:24:53 a écrit :
Enfin, ce programme n'est il pas celui que Sarkozy essaye d'imposer aux prétendants à la primaire qui ont, déjà déclaré qu'ils ne se sentaient pas engagés par ce dernier ? Bien qu'à travers leur livre chacun exprime et y défend sa vision qui est, sur bien des sujets en accord avec ledit programme (hormis quelques points tels que le rétablissement du cumul des mandats ou le mariage pour tous)
Il y a une dimension malhonnête dans le programme de Sarkozy/LR: le contre-choc fiscal car d'une part Bruxelles et la BCE feront barrage au nom de la baisse du déficit, et d'autre part il sera impossible de faire les économies correspondantes ( 25 milliards) en quelques mois. Il est très facile de baisser les impôts, faire des économies essentiellement sur le personnel est nettement plus complexe et pour le faire il faudra non pas remplacer un fonctionnaire sur deux mais bien bloquer les recrutements pendant 5 ans.
Et l'on constate alors que tous ceux qui, à droite notamment, promettent de baisser les impôts et les dépenses publiques, restent relativement vagues quand il s'agit de détailler les modalités des baisses de dépenses publiques.