Cette inflation du nombre de candidatures doit être relativisée. Tous les candidats déclarés n'ont pas les mêmes motivations : certains veulent gagner, d'autres veulent nuire, d'autres veulent exister médiatiquement, d'autres encore veulent négocier un portefeuille ministériel en échange d'un ralliement. Mais compte tenu des critères à respecter pour être effectivement candidats, tous ceux qui se sont déclarés à ce jour ne seront pas effectivement candidats : au final, il ne restera probablement que trois ou quatre candidats.Primaire à droite : l'explosion des candidatures critiquée en interne
LE SCAN POLITIQUE/VIDÉO - Chargé d'organiser la compétition, le député des Hauts-de-Seine défend coûte que coûte le scrutin. Rachida Dati, elle, dénonce une multiplication «ridicule» du nombre de prétendants.
Alors que Geoffroy Didier vient de se déclarer candidat pour la primaire de la droite, le député les Républicains (LR) des Hauts-de-Seine et organisateur du scrutin, Thierry Solère, n'a pas caché sur iTélé son agacement face à la multiplication des prétendants. Il n'est pas le seul. Sur Radio Classique, Rachida Dati pestait: «On est ridicule vis-à-vis de notre électorat et de nos militants. (...) Franchement, ça nous décrédibilise un peu», a-t-elle asséné. Avant de conclure, sur le ton de la plaisanterie: «Je peux peut-être préparer ma fille, non?»
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Primaire à droite : l'explosion des candidatures critiquée en interne
Primaire à droite : l'explosion des candidatures critiquée en interne
- wesker
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Re: Primaire à droite : l'explosion des candidatures critiquée en interne
Cette multiplicité de candidature, pour les Républicains pourrait être une valeur ajoutée, pour cette famille politique, si les projets et les contenus permettaient de distinguer les divers candidats. Or, quand on y regarde de près, sur les grandes questions, notamment économiques, sociales et budgétaires, on ne peut s'empêcher de constater la proximité des propositions. Donc, si les divergences ne portent pas sur les grandes orientations, se résument elles à des rivalités de personnes ou des divergences de stratégie ? Cela serait, pour une grande famille politique qui prétend incarner l'alternative, (ils disent l'alternance...), cela n'est il pas un peu réducteur et insuffisamment à la hauteur des attentes qu'elle peut susciter auprès de son électorat ?
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