Si la présidentielle se jouait au vote préférentiel...

[Cheshire cat]

Je m'étais imaginé un tel système justement en supposant qu'avec le jeu des reports de voies, le président élu serait celui qui conviendrait le mieux au plus grand nombre.
Ce serait un point d'arrêt définitif à la menace d'une présidence FN, et ce serait aussi l'arrêt des tractations pour que untel se retire pour pas diviser les votes etc... Cela rendrait aussi le système des primaires absurdes.
(...)

Je ne vois pas de moyen mathématique de distinguer à partir des votes un parti extrémiste populaire d'un parti modéré populaire.
Trouvez un autre moyen de contrer le FN.

Ce système ne favorise pas forcément le centre, voir l'exemple que j'avais donné à chercher en exercice ici pour le scrutin à deux tours s'applique également ici.
Voir la réponse un peut plus loin dans le fil.
Si on veut favoriser le centre, on pourrait envisager , à chaque étape du dépouillement, éliminer le candidat le plus classé en dernier au lieu du moins classé en premier. Cela pourrait avoir l'inconvénient de faire gagner un candidat un peu terne, le moins détesté mais pas le plus aimé.

Enfin, avec ce type de scrutin, il faut bien qu'il y ait une présélection des candidats, faute de quoi les bulletins de vote deviendraient trop compliqués.
Les primaires sont un outil parmi d'autres pour cela.

[El Charco]

Pourquoi chercher à favoriser le centre ?
C'est plutot la démocratie qu'il faut favoriser.
Si le pays penche à droite que le président soit de droite, si le pays penche à gauche que le président soit de gauche.
Tant pis si ça va pas forcément dans notre sens, c'est ça la démocratie aussi c'est accepter d'être battu si on est minoritaire.

[Cheshire cat]

Je n'ai pas prétendu qu'il fallait favoriser le centre.
J'observe simplement que le mode de scrutin peut influencer le résultat. (sinon pourquoi s'intéresser au mode de scrutin).

La majorité n'existe pas : il peut y avoir une majorité sur tel ou tel sujet.

Selon vous, on peut analyser la politique selon une échelle droite-gauche.
On a un mode de scrutin qui tendait à organiser la vie politique autour de ces concepts.
Cela ne marche plus guère.