L'origine du concept brandi par François Fillon jeudi soir remonte à l'Ancien Régime. Il est à nouveau employé depuis le début des années 1990.
François Fillon a frappé fort, jeudi soir. Invité de l'Émission politique sur France 2, le candidat LR à l'élection présidentielle a accusé l'actuel chef de l'État d'être à l'origine des "affaires" qui le visent depuis la fin du mois de janvier, en s'appuyant sur le livre "Bienvenue Place Beauvau, Police : les secrets inavouables d'un quinquennat". Un ouvrage qui explique, selon lui, "que François Hollande fait remonter toutes les écoutes judiciaires qui l'intéressent à son bureau, ce qui est d'une illégalité totale, comment il est branché directement sur Bercy, sur Tracfin, sur les informations qui lui sont apportées en permanence, comment il est au courant des moindres faits, des moindres filatures, y compris concernant son ancien Premier ministre, Manuel Valls", assure le député de Paris. Et d'asséner : "On cherchait un cabinet noir, on l'a trouvé" - une information largement démentie, vendredi.
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http://www.europe1.fr/politique/cabinet ... on-3193631
Le chef de l'État a dénoncé, une nouvelle fois, ce vendredi matin, les propos tenus par François Fillon dans l'Émission politique de France 2, accusant l'Élysée d'être à la tête d'un «cabinet noir».
L’Élysée n’avait pas attendu jeudi soir la fin de l’émission pour réagir par communiqué aux allégations du candidat de la droite. Devant la gravité des accusations proférées par François Fillon sur le plateau de l’Emission politique, François Hollande a décidé, ce vendredi, de démentir cette fois personnellement au micro de France Info l’existence de tout «cabinet noir» au service de l’exécutif.
«Je ne veux pas rentrer dans le débat électoral, je ne suis pas candidat, mais il y a une dignité, une responsabilité à respecter. Je pense que François Fillon est au-delà maintenant, ou en-deçà, tonne-t-il. Il y a un cabinet, heureusement, qui travaille, mais nous n'avons pas à nous mêler des affaires. Et vous savez ma position, ça a toujours été l'indépendance de la justice, le respect de la présomption d'innocence, et ne jamais interférer. Je crois que c'est très différent de mes prédécesseurs.»
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http://www.leparisien.fr/elections/pres ... 792018.php
«Il ne faut pas commencer à accuser tout le monde de tout et n'importe quoi parce que ça s'appelle de la diffamation et du soupçon généralisé», a notamment déclaré le candidat d'En Marche ! à l'occasion d'un déplacement au Salon du livre.
Lors du débat, lundi soir, il avait pourtant peu insisté sur les démêlés judiciaires de ses concurrents. Emmanuel Macron a jugé vendredi que François Fillon pratiquait la «diffamation» et le «soupçon généralisé» avec ses accusations sans preuves sur l'existence d'un «cabinet noir» à l'Elysée.
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http://www.leparisien.fr/politique/vide ... 1481423553
Qu'en pensez vous ?Marine Le Pen est convaincue d'être, avec François Fillon, une cible privilégiée du gouvernement hollandais.
Au moment où Marine Le Pen rencontrait officiellement Vladimir Poutine, pour la première fois, jeudi, à Moscou, le Front national a réagi sur l'affaire du «cabinet noir» de l'Élysée, dénoncée par François Fillon.
Visée par diverses enquêtes, elle dénonce les «viols du secret de l'instruction» et «l'opportunisme du calendrier judiciaire», également destiné, selon elle, à contourner «le débat de fond». De son côté, Gilbert Collard a interpellé le ministre de la Justice sur les réseaux sociaux, puis via un communiqué diffusé jeudi. Ciblant directement Robert Gelli, directeur des affaires criminelles et des grâces au sein du ministère de la Justice, il a demandé au garde des Sceaux s'il avait «diligenté une mission d'inspection afin qu'une personnalité aussi partiale cesse de jeter le discrédit sur l'ensemble de l'institution judiciaire».
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http://www.lefigaro.fr/elections/presid ... t-noir.php