Ni l’Aisne ni le Vaucluse. Malgré de bons scores au premier tour des élections départementales dimanche 22 mars, confirmés au second tour le dimanche suivant, le Front national n’est pas parvenu à remporter la majorité absolue dans un département, selon des décomptes encore partiels.
Toutefois, la présidente du parti, Marine Le Pen, a salué, peu après 20 heures « une étape cruciale pour le mouvement patriote sur le chemin du pouvoir ». « Le score historique de ce soir instaure le Front national et le Rassemblement Bleu Marine comme grande force politique. C’est un socle pour les victoires de demain », a dit la députée européenne.
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« Notre beau département va retomber entre les mains de l’UMP et du PS qui se sont d’ores et déjà entendus à l’entre-deux-tours, les uns se désistant, les autres appelant à voter pour leurs soi-disant adversaires », a-t-elle déclaré dans une allocution. « Mais malheureusement le mode de scrutin fabriqué contre nous a eu raison de la majorité qui aurait dû être la nôtre, puisque nous sommes bien le premier parti de Vaucluse en nombre de voix », a encore affirmé Marion Maréchal-Le Pen.
Elle s’est toutefois félicitée de la progression de son parti qui passe de « 1 à 6 élus » dans le département. Plus tard, la députée du Vaucluse a annoncé un recours dans le canton d’Orange, où le FN a été devancé de six voix par la Ligue du Sud menée par Yann Bompard, le fils du maire d’Orange.
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Qu'en pensez vous ? Est-ce un échec ?Il n'y aura pas de départements dirigés pas le FN, mais selon le ministère de l'intérieur, le parti de Marine Le Pen a réussi à faire élire 62 conseillers départementaux.
À l'échelle départementale aussi, la gauche et la droite vont devoir négocier avec le FN. Si le parti n'a pas réussi à s'octroyer de départements au second tour, il impose néanmoins un tripartisme à l'UMP et au PS avec l'élection de 8 conseillers départementaux frontistes au premier tour et 54 au second. Soit 62 conseillers élus, dans 2054 cantons.
Après l'annonce des résultats, ce dimanche soir, la présidente du parti, Marine Le Pen, visiblement déçue, a tenté de faire bonne figure, évoquant un « magnifique succès » du FN malgré « beaucoup de handicaps : un seul élu sortant, une implantation locale parcellaire, et un mode de scrutin » défavorable.
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