Depuis, le magnat est en roue libre et veut repenser le modèle économique de Twitter, trop dépendant des annonceurs (90 % des revenus), et propose notamment de monnayer la certification (le check bleu à côté de chaque nom de compte) 8 $ par mois (après avoir proposé 20 $, ce qui avait provoqué l'ire de nombreuses personnalités) ou encore rendre certaines vidéos payantes (certaines craignent que cette idée favorise le contenu pornographique). La liberté d'expression oui, mais le business avant tout.
Ces mesures sont très loin de faire l'unanimité. De plus, le profil sulfureux d'Elon Musk déplait très fortement aux annonceurs, lesquels apprécient peu que le troll en chef de Twitter soit devenu le propriétaire de Twitter.
On retrouve de grands noms comme Mendelez, General Motors, General Mills (Häagen-Dazs, Géant Vert...), Pfizer, Audi...De plus en plus d'annonceurs désertent Twitter
Les marques, qui représentent 90% des revenus de la plateforme, craignent que la libéralisation des règlements de modération des contenus prônée par Elon Musk ne rende le réseau inhospitalier.
https://www.lefigaro.fr/flash-eco/de-pl ... r-20221104
Le sujet est important car Elon Musk n'est plus seulement un magnat des affaires qui veut des Tesla, il veut maintenant imposer ses vues politiques... mais aussi géopolitiques. Dernièrement, il a trouvé des circonstances atténuantes à la Russie dans le conflit qui l'oppose à l'Ukraine (en appuyant la volonté de la Russie sur le fait que des régions d'Ukraine ont voté pour des partis pro-russes... en 2012).
Musk est également propriétaire de Starlink, qui permet aux Ukrainiens de garder une connexion Internet (grâce à la couverture satellite), mais les tergiversations de Musk conduisent l'Ukraine à craindre de perdre ce réseau.
Le personnage est instable et rien ne semble l'arrêter dans ses lubies...