L’intelligence artificielle, nouvel copilote du radiologue
05 avr. 2019, 18:01:04
Capable de débusquer des anomalies avec une productivité inégalée, l’IA ne remplace pas le médecin, qui reste indispensable à l’interprétation des images.
Un médecin dans la salle de transmissions du Centre hospitalier intercommunal Robert-Ballanger, à Aulnay-sous-Bois (93). AMELIE-BENOIST / BSIP/AMELIE-BENOIST / BSIP
Capable de débusquer des anomalies avec une productivité inégalée, l’IA ne remplace pas le médecin, qui reste indispensable à l’interprétation des images.
«On ne soigne pas une image!» Cet aphorisme médical est presque aussi vieux que l’invention de la radiographie. Mais comment résister à la tentation de relier une anomalie radiologique aux symptômes dont se plaint un patient? La question se pose avec acuité devant les progrès constants de l’imagerie médicale, capable de dénicher une aiguille dans une botte de foin, et avec l’arrivée d’algorithmes d’intelligence artificielle (IA) d’une productivité stupéfiante.
» LIRE AUSSI - L’intelligence artificielle ne va pas remplacer les radiologues!
Certains gestionnaires s’enflamment et imaginent un peu vite le remplacement des radiologues par des machines. «C’est à la fois fantasmatique et absurde, le métier de radiologue ne se résume pas à lire des images», explique le Dr Gaspard d’Assignies, radiologue spécialisé en intelligence artificielle et fondateur de la start-up Incepto, qui est en train d’installer dans plusieurs hôpitaux français un algorithme de lecture automatique de radios de thorax. «En revanche, qu’une IA attire l’attention d’un radiologue sur une image à voir en priorité car pouvant signaler une pathologie urgente ou grave, ça c’est intéressant», ajoute-t-il.
«Garantie humaine»
Laisser une machine poser un diagnostic ou décider d’un traitement est tout aussi inconcevable pour David Gruson (chaire santé Sciences Po Paris), le fondateur d’Ethik IA qui prône une régulation positive de l’IA en santé. «C’est pourquoi nous avons proposé d’inscrire le principe d’une garantie humaine dans la loi», explique l’auteur du premier polar bioéthique (S.A.R.R.A, une intelligence artificielle, Beta Publisher).
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L’IA : la grande peur de notre siècle ?
- politicien
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Re: L’IA : la grande peur de notre siècle ?
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Re: L’IA : la grande peur de notre siècle ?
RTL - ICIAmazon développe un bracelet pour lire les émotions humaines
Le géant du commerce en ligne travaille sur un projet de bracelet capable de traduire la voix en émotions qui pourrait améliorer ses recommandations de produits.
Amazon veut savoir si vous êtes en joie ou si vous avez le cafard. Selon un rapport de Bloomberg, l'entreprise technologique et leader du commerce en ligne développe actuellement un appareil capable de reconnaître les émotions humaines. Porté au poignet et pilotable à la voix via l'assistant Alexa, le gadget est décrit comme un produit de santé et de bien-être dans les documents internes auxquels a eu accès le média américain.
La firme de Seattle s'inscrit dans un mouvement plus large qui voit les entreprises technologiques s'évertuer à traduire les émotions humaines en données pour anticiper les besoins des consommateurs.
Quand on vous dit que le modèle de notre société n'est pas le bon : si avec çà, il y a encore des perplexes !
- Jeff Van Planet
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Re: L’IA : la grande peur de notre siècle ?
Quand on parle de la géolocalisation d'android tu nous dis "moi je veux tuer personne alors ça ne me fait rien d'être pister" en rajoutant après ça que "la vie privé est une chose du passé". Mais là tu nous dis que le modèle de société n'est pas le bon. Tu as changé d'avis entre temps? @Nolimits
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
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Re: L’IA : la grande peur de notre siècle ?
Non, je ne parlais pas de ça. D'être tracé partout, tu ne peux plus faire autrement, ça ne me dérange pas vraiment et tant qu'à voir de la pub, autant recevoir de la pub dédiée qui m'intéresse.Jeff Van Planet a écrit : ↑25 mai 2019, 14:30:56Quand on parle de la géolocalisation d'android tu nous dis "moi je veux tuer personne alors ça ne me fait rien d'être pister" en rajoutant après ça que "la vie privé est une chose du passé". Mais là tu nous dis que le modèle de société n'est pas le bon. Tu as changé d'avis entre temps? @Nolimits
Je parlais du produit en lui-même : un bracelet qui n'a même plus de finalité en tant que telle (non mais franchement, un bracelet pour nous dire si on es triste ou joyeux !?!... ). Là, on est dans la conso. pure, dure, bête. Et ce bracelet va t'orienter vers des produits à consommer, fabriqués dans des pays sans aucunes contraintes sociales, faire des milliers de km en cargo au mazout lourd, puis prendre un camion pour être vendu dans un magasin qui ouvrira le dimanche en France...
On a bouclé là, non ? On est tombé dans le n'importe quoi à puissance 10.000.
- Jeff Van Planet
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Re: L’IA : la grande peur de notre siècle ?
Ce bracelet est fait pour orienter encore plus la pub: tu es contents ou intéressé par un produit, ça ira dans la base de donnée et on te proposera des produits qui ont à voir avec. C'est la même chose.
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