Qu'en pensez vous ?Un « tsunami. » L'arrivée du quatrième opérateur, Free Mobile, le 10 janvier 2012, a souvent été comparée à un cataclysme. En deux ans, le nouvel entrant a conquis de l'ordre de 8 millions d'abonnés selon les estimations des analystes (7,4 millions à fin septembre) soit une part de marché de 12% environ. Aux dépens de ses concurrents mais pas seulement : le marché s'est élargi, grâce aux offres ultra low-cost (moins de 5 euros). Orange, SFR et Bouygues Telecom ont retrouvé le nombre de clients qu'ils avaient avant l'arrivée de Free, si l'on inclut leurs marques low-cost Sosh, Red et B&You qui en comptent autour de 2 millions chacune - soit, respectivement, environ 26, 21 et 11 millions.Mais les factures mensuelles ont drastiquement chuté, de 25% en moyenne en deux ans à 18 euros hors taxe, au bonheur des consommateurs, mais au grand dam des opérateurs « historiques » et de leurs actionnaires. Cependant, le marché n'est pas le champ de ruines prédit il y a deux ans. Par exemple, Virgin Mobile, dont de nombreux acteurs pronostiquaient le rachat avant la fin de 2012, est toujours là, même s'il a perdu des parts de marché.
Déclaration de guerre et projet de noce
Le paysage s'est simplifié, recentré autour de quatre opérateurs intégrés et quelques acteurs périphériques, comme Virgin, NRJ Mobile (adossé au Crédit Mutuel) et Numericable dans le fixe. D'autres opérateurs virtuels, notamment ceux de la grande distribution, ont disparu, se faisant racheter. Les acteurs les plus touchés sont d'ailleurs les distributeurs spécialisés en téléphonie, tels que la chaîne Phone House, qui a fermé ou cédé ses magasins en France.
(...)
Pas un marché à 4 coûte que coûte
« Il n'y a pas de chiffre magique, trois ou quatre : l'objectif du gouvernement n'est pas de maintenir quatre acteurs coûte que coûte, mais l'investissement dans le très haut débit et l'emploi, un marché qui fonctionne. Si les opérateurs veulent impérativement aller à la consolidation, on ne va pas freiner la réorganisation du secteur. Il ne faut pas être contre-productif » décrypte-t-on à Bercy. Même l'Arcep, le gendarme des télécoms, qui a martelé jusqu'à présent que le bilan de la quatrième licence de téléphone est globalement positif malgré la baisse prononcée du chiffre d'affaires du secteur, n'envisagerait pas de s'opposer de tout son poids contre un rapprochement : « ça fait partie de la vie d'un secteur. Ce ne serait pas le premier pays où la délivrance d'une nouvelle licence aboutit à la consolidation quelques années plus tard » observe avec philosophie un haut fonctionnaire. Ce serait tout de même un peu rapide, par rapport aux autres marchés où le mouvement de « reconcentration » est intervenu plutôt cinq à six ans après l'arrivée d'un dernier entrant. « L'arrivée de Free a provoqué une accélération de la bascule du marché vers la data et le SIM-only (forfait sans téléphone), qui a entraîné un déplacement de la valeur et tué la poule aux œufs d'or de la voix » analyse un bon connaisseur du secteur. A Bercy, on reste convaincu que « le marché est structurellement rentable à quatre. Mais il faut avoir les reins solides. Tout dépend des stratégies patrimoniales des actionnaires », qui arbitrent entre préservation des marges et investissements.
Free Mobile a besoin d'un réseau national
Quant à Free Mobile, il lui faut un réseau national : le sien couvre actuellement en 3G « un peu plus de 60% de la population », confie une source interne, et doit atteindre 75% dans un an, selon les obligations de sa licence ! Il va lui falloir sérieusement accélérer la cadence. Racheter un acteur comme Bouygues Telecom lui permettrait d'avoir ce réseau national tout de suite, qui plus est avec la meilleure couverture de la population en 4G (63% de la population). Et l'itinérance qu'il paie à Orange (environ 500 millions d'euros par an) lui « coûte un bras, un demi-réseau par an ! » fait valoir un cadre haut placé de l'opérateur. Encore faudrait-il se mettre d'accord sur un prix. Or la valorisation implicite actuelle de Bouygues Telecom dépasse les 4 milliards d'euros, même si certains experts calculent des valeurs plus basses (2,5 milliards).
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Free Mobile, deux ans après : un marché à quatre, jusqu’à quand ?
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Re: Free Mobile, deux ans après : un marché à quatre, jusqu’à quand ?
Je pense qu'il faudrait que le marché continu avec 4 opérateurs, sinon on va se retrouver dans la même situation qu'avant l'arrivée de Free.
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Re: Free Mobile, deux ans après : un marché à quatre, jusqu’à quand ?
Bonjour,
Qu'en pensez vous ?
A Davos, le PDG d’Orange, Stéphane Richard, a déclaré que la concentration allait se poursuivre dans le secteur en Europe et qu’il lui semble possible qu’il ne reste que trois ou quatre opérateurs majeurs sur le Vieux continent dans dix ou quinze ans.
C'est la rengaine des opérateurs télécoms européens depuis plusieurs années. Se comparant aux Etats-Unis et à certains pays d'Asie, ils déplorent que le marché soit trop fragmenté sur le Vieux continent. Cependant, depuis dix-huit mois, les rachats s'enchaînent, en Allemagne, en Irlande, en Espagne, au Royaume-Uni, réduisant le nombre d'acteurs à l'intérieur de ces marchés, passant généralement de quatre à trois. Les « consolidateurs » se nomment Vodafone, Telefonica, Hutchison, BT ou Orange, sans que l'on assiste encore à de grandes fusions transfrontalières, paneuropéennes. Quel sera le paysage des télécoms en Europe en 2025 ? Ressemblera-t-il à l'oligopole peu concurrentiel des Etats-Unis ?
A Davos, lors de sa visite au Forum économique mondial, Stéphane Richard, le PDG d'Orange a répondu à la chaîne Bloomberg TV qui lui a demandé s'il pourrait ne plus y avoir que trois opérateurs en Europe à terme.
(...)
Quant à la concentration verticale, à savoir l'investissement dans les contenus, à l'image du britannique BT rachetant à prix d'or les droits du foot, le PDG d'Orange, qui a réduit la voilure dans le domaine, répond non merci.
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Re: Free Mobile, deux ans après : un marché à quatre, jusqu’à quand ?
S'il ne reste que 3 ou 4 opérateurs en Europe, j'ai bien peur qu'Orange n'en fasse pas partie.
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
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Re: Free Mobile, deux ans après : un marché à quatre, jusqu’à quand ?
Bonjour,
Iliad, maison mère de Free, a dégagé un bénéfice net en hausse de 4,9% à 278,4 millions d'euros l'année passée, lors de laquelle il a réalisé "d'excellentes performances sur ses activités mobiles", et affirme compter près de 16 millions d'abonnés fixe et mobile.
Le chiffre d'affaires du groupe, qui revendique une part de marché de 15% dans le mobile, s'est établi à 4,16 milliards d'euros, "en avance d'un an par rapport à l'objectif", et son résultat brut d'exploitation (Ebitda) a progressé de 6,6%, à 1,28 milliard d'euros, selon un communiqué diffusé jeudi 12 mars.
(...) (...)
La hausse du chiffre d'affaires de 11,2% s'explique "par le développement des activités mobiles et dans une moindre mesure par la poursuite de la croissance des activités fixes", où Free a subi une offensive tarifaire, notamment de la part de Bouygues Telecom dans les derniers mois de 2014.
Dans le détail, l'activité mobile a crû de 28% et l'activité fixe seulement de 2,7%.
Free Mobile représente désormais 15% de part de marché, trois ans après son lancement en janvier 2012.
Iliad a gagné plus de 2,2 millions de clients sur l'année, dont 228.000 nouveaux abonnés dans le fixe et 2 millions de clients dans le mobile, pour compter un total de 15,9 millions d'abonnés (fixe et mobile).
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Re: Free Mobile, deux ans après : un marché à quatre, jusqu’à quand ?
Et qui irait réparer les lignes téléphoniques, y compris celles de Free ?Narbonne » Ven 30 Jan 2015 - 21:52 a écrit :S'il ne reste que 3 ou 4 opérateurs en Europe, j'ai bien peur qu'Orange n'en fasse pas partie.
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Re: Free Mobile, deux ans après : un marché à quatre, jusqu’à quand ?
En effet, c'est un monopole.
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
Re: Free Mobile, deux ans après : un marché à quatre, jusqu’à quand ?
orange sous traite pas mal ...............
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Re: Free Mobile, deux ans après : un marché à quatre, jusqu’à quand ?
L'extinction du cuivre est planifié à partir de 2022, date de couverture à 100% du territoire par la fibre. Donc, rien à foutre d'Orange et de son monopole historique après ça. Cela dit Orange continuera d'exister, j'ai plus de scepticisme pour Bouygues ou SFR.
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Re: Free Mobile, deux ans après : un marché à quatre, jusqu’à quand ?
ils vont amener la fibre dans mon trou ?
j'espère que oui mais j'ai des doutes ^^
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Re: Free Mobile, deux ans après : un marché à quatre, jusqu’à quand ?
C'est le but.freeze » 12 Mar 2015, 23:06 a écrit :ils vont amener la fibre dans mon trou ?
j'espère que oui mais j'ai des doutes ^^
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Re: Free Mobile, deux ans après : un marché à quatre, jusqu’à quand ?
Pour 2022, ça m'étonnerait. Y a même pas la fibre dans ma rue et j'habite en pleine agglo à 10 minutes de Paris. Alors la campagne... 2050 plutôt ^^.
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Re: Free Mobile, deux ans après : un marché à quatre, jusqu’à quand ?
Pour 2022 j'y crois pas trop non plus, mais quand bien même il y aurait quelques années de retard il faut se préparer de toute façon à la fin de la boucle locale cuivre, donc du monopole Orange sur le "dernier kilomètre" (sur l'infrastructure c'est déjà le cas depuis longtemps).
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Re: Free Mobile, deux ans après : un marché à quatre, jusqu’à quand ?
d'ailleurs tout a l'heure intervention sur nrazo sur ma commune c'était des sous traitants
nrazo financé non pas par l'état mais par la région
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Re: Free Mobile, deux ans après : un marché à quatre, jusqu’à quand ?
Bonjour,
Qu'en pensez vous ?L'opérateur de Xavier Niel a gagné 420.000 clients supplémentaires au premier trimestre mais perd en rentabilité.
Au cours des trois premiers mois de 2015, Free a continué d'engranger des abonnés. Ils ont été quelques 420.000 clients supplémentaires à venir rejoindre le réseau de Xavier Niel. Le groupe affiche une croissance de plus de 22 % de son parc mobile en un an, à 10,5 millions d'abonnés, soit 15% du marché du mobile en France. Dans le fixe, la croissance se tasse un peu, à 2 %, à 5,8 millions d'abonnés. Mais la conquête de nouveaux clients a un prix. En dépit de cette progression, le chiffre d'affaires du groupe se stabilise à 1 milliard d'euros.
Dans le fixe, le revenu moyen par abonné a chuté de 2,25 % à 34,70 euros. Dans un contexte concurrentiel tendu - Bouygues Telecom a lancé l'année dernière une offre à 19,99 euros par mois- Free a riposté en augmentant ses opérations promotionnelles sur vente-privee.com. Le lancement de la Freebox mini4K à 29,99 euros contribue aussi à tirer le revenu moyen par abonné du fixe vers le bas.
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