L'audiovisuel et la radio publique, c'est la démission de l'Etat face à la mainmise des gauchistes. Les gauches cumulent 22% d'intentions de vote, on va bientôt voir l'opportunité de rectifier cela sans douceur.Une propagande insidieuse se déverse, au fil des programmes de France Inter, Info, Culture et des émissions politiques de France Télévisions, sur les électeurs français. Aux frais du contribuable.
Il est 7 h, le 8 octobre. La Pologne vient de défier l’Union européenne et le sommet Afrique-France commence, mais le journal de France Inter ouvre sur une information «édifiante» et «exclusive»: une agence d’intérim sur deux accepterait les demandes des entrepreneurs du BTP de leur fournir de la main-d’œuvre «de type européen». Le testing «inédit» réalisé par SOS-Racisme - via seulement 69 appels téléphoniques - est présenté sans contradicteur, ni mise en perspective. La journée commence bien.
Vient ensuite le catéchisme de Thomas Legrand sur la lutte contre le dérèglement climatique, domaine dans lequel France Inter rivalise parfois d’intransigeance avec Greta Thunberg. Le chroniqueur politique dresse la liste des 11 arguments «qui fleurent bon ce poison de la pensée» qu’est, selon lui, «le bon sens»: «Ils ont tous un petit morceau de pertinence», mais viseraient surtout à «nous autoconvaincre que ce serait mieux de ne rien faire». Ne pas dire, donc, que l’empreinte carbone de la France est «ridicule» comparée à celle de l’Inde, de la Chine et des États-Unis. Ni que «la technologie nous sauvera» et que la décroissance serait économiquement et socialement insoutenable, surtout pour les plus pauvres. Ne jamais parler d’ «écologie punitive» car ce qui est bon pour la planète ne saurait être une punition. Dans l’audiovisuel public, on adore dresser des listes mais là, l’éditorialiste a simplement repris celle établie par la revue scientifique de l’université de Cambridge et adoubée par le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). Amen!
Les radios du service public teintent le débat national avec le budget colossal de 600 millions d’euros, le déploiement d’une quantité inégalée d’émetteurs sur tout le territoire et presque sans publicité.
Campagne oblige, en cette rentrée, sur les cent vingt minutes de matinale quotidienne, trois minutes de chronique ont été accordées à nos confrères Alexandre Devecchio (Le Figaro et Le Figaro Magazine), Natacha Polony (Marianne et BFMTV) ou Étienne Gernelle (Le Point). Trois fois trois minutes par semaine, tout au plus, pour écouter autre chose que la pensée dominante: cela équivaut à moins de 2 % du temps d’antenne hebdomadaire entre 7 h et 9 h. La séquence où ils interviennent est intitulée «en toute subjectivité», pour rassurer la Société des journalistes de France Inter, qui s’est émue du choc culturel infligé!
Réunissant près de 15 millions d’auditeurs chaque jour, en audience cumulée, les radios du service public teintent le débat national. Elles le font avec le budget colossal de 600 millions d’euros, le déploiement d’une quantité inégalée d’émetteurs sur tout le territoire et presque sans publicité, ce qui garantit un confort d’écoute que la concurrence leur envie.
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