Snark a écrit : ↑20 nov. 2020, 21:50:38
Papibilou a écrit : ↑20 nov. 2020, 20:20:01
johanono a écrit : ↑20 nov. 2020, 11:20:45
Sacrifier notre jeunesse pour préserver l'espérance de vie de quelques vieux, c'est très éthique, oui.
Je ne suis pas sûr qu'on en soit là.
On voudrait y aller qu'on s'y prendrait pas autrement .
En 2018, près de 4 200 lits d'hospitalisation complète ont été fermés
dans les établissements de santé français, selon une étude de la direction de la recherche, des études,
de l'évaluation et des statistiques (DREES) parue en octobre 2019.
Sur la période 2013-2018, pas moins de 60 hôpitaux publics ont mis la clé sous la porte,
et près 20 000 lits ont été fermés. Sur les vingt dernières années la fermeture
de lits d'hospitalisation s'élève à près de 100 000.
https://www.senat.fr/questions/base/202 ... 15367.html
Il faut essayer de comprendre l'évolution de la médecine avant l'arrivée de notre cher virus.
1) il faut optimiser les dépenses de santé car ce sont les français qui les payent (3400€ contre 2800 en moyenne européenne) et il est inutile de garder des dizaines de milliers de lits inoccupés.
2) la médecine ambulatoire se développe mais pas assez vite par rapport à nos voisins. Néanmoins, ce développement amène à la fermeture de lits.
3) la prévention, qui reste la meilleure façon de soigner, se développe aussi, même si c'est encore trop lent: tests de dépistages du cancer du colon; mammographies, etc ..
Certes l'Allemagne a su garder plus de lits que nous par habitant, et elle dépense plus par habitant. Mais l'Allemagne a plus de vieux que nous et l'âge moyen est un facteur important.
Ce qu'ils ont beaucoup mieux réussi est la part de l'administratif dans les hôpitaux, bien inférieure à la notre, ce qui laisse plus de places pour les soignants (qui, à ma connaissance n'ont jamais eu de numerus clausus ) .
Conclusion: les allemands (ce n'est pas la première fois) ont su, mieux que nous gérer la politique hospitalière et il n'est pas honteux de les copier. Mais ne crachons pas sur la notre, il y a bien pire.