Sur un air de...

[Vincendix]

La bonne réputation (par F.H.)

Mon visage, sans prétention
Cause toujours l’admiration
Quand je parle dans les micros
C’est moi le seigneur des bobos
Je suis souriant et très sympathique
Depuis que je fais de la politique
Mais à droite ils n’aiment pas que
L’on soit plus populaire qu’eux
Non la droite n’aime pas que
L’on soit plus populaire qu’eux
Pourtant tout l’ monde veut de moi
Même les sots, ça va de soi.

Quand je vois des gens malheureux
Je suis miséricordieux
Quelques mots d’encouragement
Suffit à leur contentement
Je leur offre aussi mon plus beau sourire
Ça leur fait plaisir c’est rien de le dire
Mais à droite ils n’aiment pas que
L’on soit plus populaire qu’eux
Non la droite n’aime pas que
L’on soit plus populaire qu’eux
Pourtant je suis le favori
Même des snobs, je suis chéri.

Je promets un grand changement
Pour moi un déménagement
Je vais vivre dans un palais
Et faire tout ce qu’il me plait
Je serai vraiment comme un coq en pâte
De jouir ainsi je n’ai qu’une hâte
Mais à droite ils n’aiment pas que
L’on soit plus populaire qu’eux
Non la droite n’aime pas que
L’on soit plus populaire qu’eux
Pourtant je suis le préféré
Même des fats, c’est avéré.

J’ai surtout un beau baratin
C’est vrai je suis un cabotin
J’aime moi et par-dessus tout
Je fais croire que je sais tout
Qu’importe d’avoir trop de connaissances
J’aurai de l’argent et des jouissances
Mais à droite ils n’aiment pas que
L’on soit plus populaire qu’eux
Non la droite n’aime pas que
L’on soit plus populaire qu’eux
Pourtant partout je suis connu
Même des sourds, bien entendu

(Merci Georges)

[Vincendix]

(merci à Georges)

Non ce n’était pas un cadeau
Le candidat des socialos
Qu’on se le dise il avait tort
Dise il avait tort
Voulant virer tous les préfets
Dès que président il serait
Pour installer ses copains d’abord
Ses copains d’abord.

Il promettait d’faire le ménage
Imaginez un tel carnage
N’en déplaise aux princes consorts
Aux princes consorts
Il ne voulait que partisans
Aux postes les plus importants
Des fonctionnaires de son bord
Des copains d’abord.

C’était une révolution
Parmi les chefs de la nation
Des gens dans le plus grand confort
Le plus grand confort
Qui à l’ancien étaient fidèles
Présentés comme des modèles
Mais qui surtout étaient alors
Ses copains d’abord.

Comprenez que le candidat
Qui veut régner un quinquennat
Recherche surtout du renfort
Surtout du renfort
Et que pour être le premier
Il a besoin de s’appuyer
Sur du solide et le point fort
Ses copains d’abord.

Faudra payer les retraités
Croyez-moi ils seront gâtés
Avec un parachute en or
Parachute en or
Ils pourront se la couler douce
Sans se faire la moindre mousse
Après tout ils n’auront pas tort
Les copains d’abord.

[lyly]

Coucou Vincendix.
Toujours aussi sympa par ici ^^

Tu les joues tes morceaux ?

[Calculette]

Vincendix,
on en vient à souhaiter que cette campagne électorale dure éternellement !!

[Vincendix]

Coucou Vincendix.
Toujours aussi sympa par ici ^^

Tu les joues tes morceaux ?

Bonjour Lyly,
Non je ne les joue pas, je les chantonne parfois, c'est surtout l'écriture qui me plait.

[Vincendix]

Vincendix,
on en vient à souhaiter que cette campagne électorale dure éternellement !!

Bonjour Calculette,
Tu te fais rare, dommage!
Après la présidentielle, il y aura les législatives, et puis l'actualité politique est toujours active, les sujets sont inépuisables.

[Vincendix]

L’année dernière j’ai la quitté ma Corrèze
Bien décidé à d’venir président
Le cœur en fête je me sentais balèze
J’avais la foi et je montrais les dents

J’ai teins mes tifs et j’ai fait un régime
J’me suis payé un superbe costard
J’ai battu aux primaires Montebourg et Martine
Et me voici porteur d’un étendard

Je m’voyais déjà en guide suprême
Toisant les vaincus, tous mes concurrents d’un air dédaigneux
Je m’voyais déjà devenir l’emblème
De tout un pays, de tous les Français, c’était merveilleux
J’étais au sommet de la politique
Reçu comme un roi sur un tapis rouge dans le monde entier
Je m’voyais déjà c’était fantastique
Manger du caviar, boire des grands crus avec les banquiers

J’ai beaucoup maigri et j’ai pris de l’âge
Mes cheveux s’en vont, ma voix est cassée et je perds le nord
C’est trop fatigant, ces vains bavardages
Moi j’étais peinard, d’être candidat ce que j’ai eu tort
Rien que de monter, en haut d’une estrade
J’ai le cœur qui bat, je suis essoufflé, c’est trop dur pour moi
Je vais tout quitter et laisser en rade
Tous les socialos et les militants qui avaient la foi

Mon beau costard il est bouffé aux mites
J’ai échoué il me manquait des voix
Je n’ai connu aucune réussite
Je suis depuis une bête aux abois
J’imaginais que ce serait facile
Et que j’étais le meilleur candidat
J’avais l’esprit pacifique et tranquille
J’étais confiant certain du résultat.

Je m’voyais déjà souvent à la une
Mon portrait partout, dans les ambassades et les consulats
Je m’voyais déjà avoir la fortune
Comme un grand seigneur, chef incontesté des petits soldats
J’allais aux concerts, j’allais au théâtre
Acclamé partout mon nom s’étalait sur tous les frontons
Je ne craignais plus le moindre bellâtre
J’étais bienaimé, je plaisais aux loups et aux blancs moutons

Je vais retrouver ma belle province
Cultiver des pois des rutabagas et quelques navets
Et dans mon hameau je serai le prince
Loin de ce Paris de sa pollution et de son palais.

(Pardon M. Aznavour)

[Vincendix]

Les jolies élections de la France (Merci Pierrot)

Les jolies élections de la France,
Merci messieurs les députés,
Chaque fois l’électeur est en transe
You kadi olé, olé !

On voit des types qui dérouillent…
Des individus belliqueux
Des journalistes curieux
Et des candidats qui bafouillent…
Ils viennent vendre leur salade…
Que de couleuvres faut avaler
Vous répétant ça va aller
Pendant qu’on est dans la panade…

Les jolies élections de la France,
Merci messieurs les députés,
Chaque fois l’électeur est en transe
You kadi olé, olé !

On vient vous faire des promesses…
Vous dire que ça va tourner rond
Que leur programme est en béton
Qu’on peut compter sur des largesses…
On aura c’est sûr la vie belle…
Dès que reviendra le printemps
On oubliera le mauvais temps
En voyant un vol d’hirondelles…

Les jolies élections de la France,
Merci messieurs les députés,
Chaque fois l’électeur est en transe
You kadi olé, olé !

Y a des paroles qui déraillent…
Des mots qui n’ont aucun effet
Chacun vient avec un projet
Et sans arrêt ils se chamaillent…
C’est la foire à la surenchère…
Les chômeurs auront du boulot
Les riches vont payer l’impôt
Et l’essence sera moins chère…

Les jolies élections de la France,
Merci messieurs les députés,
Chaque fois l’électeur est en transe
You kadi olé, olé !

[Vincendix]

A la Bastille
On aime bien le Mélenchon
Il a le menton qui frétille…
On aime bien qui ça ?
Le Mélenchon
Où ça ?
A la Bastille…

Il a la voix forte
Un’ bonne diction
Bien loin elle porte
Donne le frisson
Et de tous ses gestes
Il séduit les gens
Retourne sa veste
A chaque occasion

A la Bastille
On aime bien le Mélenchon
Il a le menton qui frétille…
On aime bien qui ça ?
Le Mélenchon
Où ça ?
A la Bastille…


La haine des riches
C’est son oraison
Et tous les pois chiches
Lui donnent raison
C’est lui la vedette
Des anciens cocos
Y a belle lurette
Qu’ils faisaient fiasco

A la Bastille
On aime bien le Mélenchon
Il a le menton qui frétille…
On aime bien qui ça ?
Le Mélenchon
Où ça ?
A la Bastille…

[Vincendix]

Voter à tort ou à raison
Voter à n’en savoir qu’élire
A n’entendre qu’une oraison
Et sans connaître la chanson
Qu’à travers ce qu’on veut nous dire
Voter à tort ou à raison

C’est toujours la même promesse
C’est toujours le même couplet
On connaît bien notre faiblesse
Pour nous retenir par la laisse
Et on devient un simple objet

Voter à tort ou à raison
Voter à n’en savoir qu’élire
A n’entendre qu’une oraison
Et sans connaître la chanson
Qu’à travers ce qu’on veut nous dire
Voter à tort ou à raison

A la radio et sur l’écran
Meetings, discours et conférences
Ils nous bassinent tout le temps
Leur baratin n’est que du vent
Quelles peuvent être nos espérances ?

Voter à tort ou à raison
Voter à n’en savoir qu’élire
A n’entendre qu’une oraison
Et sans connaître la chanson
Qu’à travers ce qu’on veut nous dire
Voter à tort ou à raison

(sur l’air d’aimer à perdre la raison)

[Vincendix]

Les zozos

Afin de choisir un président, allez, allez
Les médias nous mettent au courant, allez, allez
On apprend la politique
Les paroles, la musique
Tout sur les nombreux candidats
A nous rendre un gagas
Télés et radios très prolifiques…
Les journaux et leurs denses rubriques…
On entend, on voit les candidats, allez, allez
On suit d’interminables débats, allez, allez
Les oreilles rabattues
Les meetings et les cohues
On va bientôt tout savoir
Sur les avides du pouvoir.


Refrain

Tout tout tout,
Vous saurez tout sur les zozos
Le grand, le p’tit
Le noir, le gris
La colombine
Et la coquine
Un séducteur
Un professeur
Un vieux monarque
Et des énarques
Tout, tout, tout, tout
Vous saurez tout sur les zozos

Des zozos y en a de toutes les valeurs, allez, allez
Et ce sont surtout de grands baratineurs, allez, allez
J’en ai vu des primitifs
Qui gueulaient dans les manifs
J’en ai vu des téméraires
Jouer les prolétaires
Celui qui toujours se répète…
En remuant les bras et la tête…
Y a le zozo qui n’a pas froid aux yeux allez, allez
Celui qui souvent jure ses grands dieux allez, allez
J’ai vu un zozo démodé
Avec des lunettes sur le nez
Un autre qu’avait l’air grognon
Malgré tout son pognon
Faut voir les zozos qui déambulent…
En serrant les mains des gens crédules…

Refrain
……….

Le zozo du nord montre les dents, allez, allez
Ses propos sont vifs et virulents, allez, allez
J’ai vu ce zozo excité
Contre les jeunes de la cité
Il voulait mettre à la porte tous les braves émigrés
Le zozo qui croit avoir la classe…
Mais qui reste mou comme une limace…
J’ai vu un zozo des travailleurs allez, allez
Et autre qui venait d’ailleurs, allez, allez
Celui des pauvres manants
Qui avait besoin d’argent
Et celui des financiers
Qui avait tant de métier
Celui qui croyait en sa chance…
Qui ne manquait pas d’assurance…

Refrain

[Vincendix]

Je vous parle d’un temps
Que les vieux militants
Depuis longtemps regrettent
L’PS en ce temps-là
Etait au nirvana
Avait le cœur en fête
Et si les électeurs
Accordaient leurs faveurs
Au parti socialiste
C’était grâce à François
Un véritable artiste
De la langue de bois.

Notre emblème, notre emblème
C’était tonton le courageux
Notre emblème, notre emblème
Ce qu’il nous a rendus heureux

Dans les salons mondains
Nous étions des rupins
Au sommet de la gloire
Et bien que socialos
Nous avions à gogo
A manger et à boire
Et quand le président
Venait en coup de vent
Partager notre verre
C’était la bamboula
Le paradis sur terre
Que de jours de gala

Notre emblème, notre emblème
C’était François le généreux
Notre emblème, notre emblème
Comme il savait nous rendre heureux

Terminé le bon temps
Nous avons maintenant
Un patron trop mollasse
Un François déprimé
Usé et fatigué
Qui est à la ramasse
Il va droit dans le mur
On peut en être sûr
Adieu notre espérance
D’être au gouvernement
De notre belle France
Que c’est désespérant

La déveine, la déveine
C’est ce François défectueux
La déveine, la déveine
Et nous voici si malheureux

Pardon M. Aznavour!

[Vincendix]

Et maintenant, que vais-je faire
De tous ces sots au gouvernement
De ces ministres qui m’exaspèrent
En s’exprimant abusivement !

Tous ces frimeurs dont les paroles
Sont à l’envers de mes projets
Ce Montebourg, ces paraboles
Qu’il agite comme des hochets.

Et maintenant que vais-je faire
Vers quel destin suis-je condamné
Je vais avoir la France entière
Qui m’en voudra d’être timoré.

Vous mes amis, les socialistes
Vous savez bien que je n’y peux rien
Alors que les capitalistes
Me prennent pour un béotien.

Et maintenant que vais-je faire
Jean-Marc Ayrault est plus mou que moi
Je vais plonger dans la misère
Tous les manants dont je suis le roi.

Et puis ce Vals qui exagère
La Taubira qui ne plait pas
Et la Duflot cette commère
Qui nous conduit vers le trépas.

Je n’ai vraiment plus rien à faire
Que de rentrer vite à la maison
Quitter enfin cette galère
Avant de perdre la raison.


Pardon Monsieur Bécaud!

[Vincendix]

Bien sûr j’avais la certitude
Que ce serait une habitude
Que tout allait fonctionner
Que l’on pouvait fanfaronner
Bien sûr
Bien sûr j’ai cru en mon équipe
Pour faire marcher la boutique
Et ce serait fantastique !

Mais de bavures en forfaitures
De coups fourrés en coups du sort
On est dans la déconfiture
Dans le pétrin et l’inconfort
Mais de mesures en démesures
D’aéroport en mauvais sort
Nos adversaires ont la dent dure
Ils vivent encor !

Bien sûr Mittal nous empoisonne
Et puis la Corse déraisonne
Marseille flingue sans raison
Il y a le feu dans la maison
Bien sûr
Bien sûr nous sommes incapables
De taper du poing sur la table
La chute est inévitable.

Et de bavures en forfaitures
De coups fourrés en coups du sort
On est dans la déconfiture
Dans le pétrin et l’inconfort
Mais de mesures en démesures
D’aéroport en mauvais sort
Nos adversaires ont la dent dure
Ils vivent encor !
Ils vivent encor !
Ils vivent encor !

(Pardon Serge)

[Vincendix]

Notre France est dans la panade
Le Président est un peureux
Et tous les gens qui sont en rade
Se font jeter comme des lépreux
Et tous les gens qui sont en rade
Iront rejoindre les miséreux

Et François toujours en parade
Affiche un sourire bienheureux
Avec lui c’est la dérobade
Tous ses discours sont si creux
Avec lui c’est la dérobade
Et ses projets sont ténébreux.

Le Président et sa brigade
Des précédents ne sont pas mieux
Au contraire ça se dégrade
Pour les jeunes et les vieux
A présent c’est la débandade
Pour les Bardot, les Depardieu.

Il comptait sur les camarades
Mais Mélenchon est un grincheux
Il multiplie les algarades
Et il devient acrimonieux
Il veut monter aux barricades
Avec les rouges belliqueux.
Pardon M. Lenorman