Sur un air de...

Ici on parle de tout, sauf de politique
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Vincendix
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Re: Sur un air de...

Message non lu par Vincendix » 29 mars 2013, 19:09:50

La complainte du Président (sur l’air de la mauvaise réputation de Georges Brassens)

Les sondages ne sont pas bons
Mais je m’en moque, les gens sont c...
Que je parle ou que je n’ dis mot
Je passe pour un camelot
Et pourtant je suis socialiste
Même si je défends le capitaliste
Mais les Français n’aiment pas que
L’on se moque honteusement d’eux
Non les Français n’aiment pas que
L’on se moque honteusement d’eux
Ils crient leur mécontentement
Sauf les muets, évidement.

Quand je dis qu’ça va aller mieux
Personne ne me prend au sérieux
Les râleurs et les Mélenchon
C’est sûr me cassent les bonbons
Et pourtant j’aime ma patrie
Mon confort et ma Valérie
Et ils me tendent tous leur poing
Sauf les manchots et les pingouins

Quand je vois un chômeur pleurer
J’lui dis de n’pas s’décourager
Moi j’ai trouvé un bon travail
Pourtant j’ai attendu un bail
Fais comm’moi de la politique
Faut avoir l’esprit élastique
Mais les Français n’aiment pas que
L’on se moque honteusement d’eux
Non les Français n’aiment pas que
L’on se moque honteusement d’eux
Et ils me virent à coup de pieds
Sauf Benzema disqualifié.
Comme un collier de joyaux rares dont le fil rompu laisse lentement tomber des gouttes de lumière, la vie égrène nos jours.Georges Clemenceau

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Vincendix
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Re: Sur un air de...

Message non lu par Vincendix » 24 mai 2013, 17:31:27

Sur l’air de Merci patron !

Merci François, merci François
Quel plaisir de te voir Président
On est heureux, oui vraiment
Merci François, merci François
Nous nageons en plein bonheur
Tu nous réchauffes le cœur.

Quand se ferment les usines
Les commerces et les mines
Tu sais bien nous consoler
En nous faisant rigoler
Tu nous mets d’humeur joyeuse
Tu nous chantes une berceuse
Avec toi tout est parfait
Tu es pour nous un bienfait
Youpi hé, youpi hé, youpi hé, la la la !

Merci François, merci François
Quel plaisir de te voir Président
On est heureux, oui vraiment
Merci François, merci François
Nous nageons en plein bonheur
Tu nous réchauffes le cœur.


La menace du chômage
N’est qu’une lointaine image
Nous n’avons plus jamais peur
Du gendarme et du voleur
Tu ne tiens pas tes promesses
Mais tu connais nos faiblesses
En augmentant les impôts
Pour payer tes camelots
Youpi hé, youpi hé, youpi hé, la la la !

Merci François, merci François
Quel plaisir de te voir Président
On est heureux, oui vraiment
Merci François, merci François
Nous nageons en plein bonheur
Tu nous réchauffes le cœur.

Tu voulais taxer les riches
Supprimer toutes les niches
Obliger les grands patrons
Les banquiers et les barons
A se serrer la ceinture
Mais ce n’est pas ta nature
Tu es gentil, tu es bon
Tu n’élèves pas le ton
Youpi hé, youpi hé, youpi hé, la la la !




Comme un collier de joyaux rares dont le fil rompu laisse lentement tomber des gouttes de lumière, la vie égrène nos jours.Georges Clemenceau

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Re: Sur un air de...

Message non lu par Vincendix » 02 juin 2013, 17:32:36

Hier encore, j’avais d’l’argent
Je profitais de tout, restaurant et vacances
Ah c’était le bon temps
J’en avais de la chance
Sans compter dépensant le fric avec entrain
J’en offrais des bijoux, j’achetais des voitures
Je partais en voyage en avion et en train
Je réglais sans crédit les plus grosses factures

Hier encore, j’avais d’l’argent
Je louais des bateaux et j’avais des copines
On allait se bronzer sur l’ile du Levant
Je mangeais du caviar avec les libertines
Ignorant le besoin, je claquais le pognon
J’allais au casino et sur les champs de courses
Je buvais du champagne et du Saint-Emilion
J’avais un coffre-fort et des actions en bourse.

Hier encore, j’avais d’l’argent
Je vivais sans souci, avec désinvolture
Mais ce temps est fini, ce n’est plus comme avant
Je suis dans le pétrin, c’est la déconfiture
Depuis l’avènement d’un nouveau président
Je dois de jour en jour resserrer ma ceinture
Monsieur le percepteur réclame des impôts
Je dois vendre illico mes plus belles voitures
Mes bateaux, mes tableaux et même mes chevaux
Finis les gueuletons, les cigares, les filles
Il me reste à présent que de simples broutilles.

(Mes excuses monsieur Aznavour)


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Re: Sur un air de...

Message non lu par Vincendix » 04 juin 2013, 08:57:24

Les chapeaux de la reine (parodie du chapeau de Mireille de Brassens)

Les chapeaux de la reine,
De loin sont remarqués
Cela en vaut la peine
De la voir affublée
C’est comme une soupière
Ou un moule à gâteaux
Pourtant elle est très fière
De tous ses beaux chapeaux
C’est comme un pot de chambre
Ou bien comme un faitout
De janvier à décembre
Elle a des fleurs itou
Des rubans de dentelle
Qui flottent dans le vent
Et des nids d’hirondelle
Qui défient le temps.

Les tailleurs de la reine
Ont de belles couleurs
Cela en vaut la peine
D’admirer ces splendeurs
Vertes comme pelouses
Comme gazon anglais
Roses comme tantouses
Oh mon dieu que c’est laid
Et des gammes de jaune
Pomélo et citron
C’est la flore et la faune
Et c’est taille patron
C’est la haute couture
Dans un style anglican
Une robe de bure
Et ce n’est pas chebran



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Re: Sur un air de...

Message non lu par Vincendix » 16 nov. 2013, 08:45:59

Pour pasticher M. Jacques Brel

Chez ces gens-là

Y a déjà le député
Qui aborde un beau sourire
Il est toujours agité
Et parle pour ne rien dire
Il fait un tour au marché
Sert de nombreuses paluches
Fait semblant d’être branché
En rencontrant des greluches
Il embrasse les marmots
Les concierges, les rombières
Il fréquente les bistrots
Et s’enfile plusieurs bières
Il écoute les ragots
Faisant de vaines promesses
Accroché par des poivrots
Des prolos et des gonzesses
Il joue les fiers matadors
Dès qu’il entre dans l’arène
Faut vous dire monsieur
Que chez ces cadors
On se moque monsieur
De vous et de votre peine

Et puis y a le sénateur,
Complètement inutile
Un notaire ou un docteur
Chauve, barbu et sénile
Et quand il siège au sénat
C’est pour prolonger sa sieste
Il roupille dans le débat
Et il bave sur sa veste
Mais il touche du pognon
Rien qu’à se tourner les pouces
Croyez-moi ce vieux grognon
C’est sur se la coule douce
Fréquentant les restaurants
Les plus grands d’la capitale
Il se fiche des manants
De ceux qui crèvent la dalle
Il boit des vins de grands crus
Se tapant sur la bedaine
Faut vous dire monsieur
Que chez ces cocus
On se moque monsieur
De vous et de votre peine

Y a aussi tous les nantis
Toutes les grosses fortunes
Des goujats, des malappris
Qui vous payent avec des prunes
Ils dirigent le pouvoir
Influent sur la politique
C’est toujours leur bon vouloir
Que le président applique
Ils se font un tas de blé
Rien qu’en jouant à la bourse
Ont des chaînes de télé
Jamais ne tarit leur source
Ils sont pires que des loups
Et pas le moindre scrupule
Son toujours dans les bons coups
Et fréquentent la crapule
Les usines, les chantiers
Peuvent fermer à leur guise
Faut vous dire monsieur
Que chez les banquiers
On se moque monsieur
De vous et de la crise

Et puis il y a aussi
Notre jolie Marianne
Qui se fait bien du souci
Avec tous ces bougres d’âne
Espérant l’égalité
Dans son beau pays de France
C’est plutôt l’iniquité
Que pratique cette engeance
Quant à la fraternité
Ce n’est plus qu’un doux mirage
Atteinte de cécité
Et oubliant le partage
Et la pauvre liberté
Elle a pris un sens unique
N’ayant plus droit de cité
Au sein de la République





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Re: Sur un air de...

Message non lu par Vincendix » 21 janv. 2014, 20:20:47

Sur l’air du petit navire

Il était une belle France,
Il était une belle France,
Ne sachant pas, sur, sur quel pied danser
Ne sachant pas, sur, sur quel pied danser
Ohé ! Ohé !

Elle avait tout dans ses provinces,
Elle avait tout dans ses provinces,
Mais ne savait vait, vait, vait en profiter,
Mais ne savait,vait vait, vait en profiter,
Ohé ! Ohé !

Ses chefs étaient des incapables,
Ses chefs étaient des incapables,
Qui ne savait, vait, vait, que se faire du blé,
Qui ne savait, vait, vait que se faire du blé,
Ohé ! Ohé !

Les gens criaient à la misère,
Les gens criaient à la misère,
Personne ne ne les écoutait,
Personne ne ne les écoutait,
Ohé ! Ohé !

Ceux qui croyaient à un miracle,
Ceux qui croyaient à un miracle,
Se sont encor, cor, une fois plantés,
Se sont encor, cor, une fois plantés
Ohé ! Ohé !

Faudrait pourtant faire le ménage,
Faudrait pourtant faire le ménage,
Et balayer, yer, yer les flibustiers,
Et balayer, yer, yer les flibustiers,
Ohé ! Ohé !
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Re: Sur un air de...

Message non lu par Vincendix » 09 avr. 2014, 08:46:21

Aux premiers jours monsieur Valls
Montre qu’il sait où il va
Aux premiers jours monsieur Valls
N’a pas la peur du combat
Et Hollande qui laisse faire
Hollande toujours aux abois
Et Hollande qui laisse faire
Sait bien qu’il n’a plus le choix.

Monsieur Valls a mis le temps
D’attendre le printemps
D’attendre le printemps
Et venir sans détour
Pour prendre enfin son tour
C’est beaucoup plus tentant
Un Valls entreprenant
Qu’un Ayrault impotent
C’est beaucoup plus tentant
C’est beaucoup plus tentant
Qu’un Ayrault nonchalant
Un Valls entreprenant
Un Valls bataillant
C’est bien plus excitant
C’est bien plus excitant
Qu’un Ayrault décadent
Un Valls chaud bouillant
Un Valls pétillant
Un Valls frétillant
Un Valls cœur vaillant
Maintenant sans détour
Reviendront les beaux jours
C’est enfin le printemps
D’un Valls conquérant
D’un Valls compétent
D’un Valls conquérant
De plus de cinquante ans
Mais au cœur de vingt ans
Qui peut vivre cent ans
Un Valls triomphant
Un Valls trompetant
Un Valls claironnant
Qui ne perd pas de temps
Pour montrer son talent
A prendre le tournant.
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