L'espèce est assez courante chez nous mais ici ce qui est intéressant c'est qu'elle a utilisé une stratégie de ponte automnale et que la mare est naturelle à 100 % et vraiment riquiqui.
La mare et un têtard en décembre :
Les têtards ont hiverné, avec une mare parfois gelée en surface.
Ils reprennent leur métamorphose dès qu'il fait chaud.
Début avril, les pattes arrières ont poussé
A mon grand désarroi, cette semaine la mare était à sec, après plusieurs jours de chaleur et sans pluie.
Mais le pélodyte a la dent dure et j'ai trouvé un individu métamorphosé (taille d'à peine plus d'un centimètre). D'autres ont du aussi survivre.
Je trouve fascinant cette grande faculté de survie dans des conditions aussi rudes.
Bien entendu, peu de gens ont conscience de la vie que peu abriter une mare et comme un GR passe quasiment dessus, des minots y jettent des bâtons ou des pierres, des chiens sans laisse viennent régulièrement mettre le foutoir ou pisser... Le pélodyte a survécu à la glace et à la sécheresse, survivra-t-il à cela ?
